Le palmier à huile et la conséquence sur les Grands singes
Selon le WWF, cinq grands mammifères d’Indonésie sont en voie d’extinction, à cause de la réduction de leur espace vital imputable aux plantations de palmiers. Deux espèces d’Orang-Outan sont menacées : l’Orang-Outan de Subatra (en danger critique d’extinction) et celui de Bornéo (en danger d’extinction). Le mélange braconnage / perte d’habitat est pour eux une catastrophe.
Les « forêts » de palmiers à huile réduisent de 90% le taux de biodiversité et apportent avec elles des intrants (pesticides, engrais) qui modifient l’équilibre des sols et des écosystèmes aquatiques. La demande en huile de palme devrait, selon les experts, quasiment doubler entre 2010 et 2020; et l’augmentation de production serait située à 60% en Asie du Sud-Est. Si rien n’est fait aujourd’hui, ces espèces auront disparu d’ici 2020.
Les mono-cultures d’huile de palme remplacent l’habitat des Orang-outan et autres animaux sauvages ( éléphants, félins…) Tout un écosystème meurt tous les jours dans l’indifférence générale !
Les animaux se retrouvent pris au piège et tentent de survivre. Leur seule solution pour survivre est d’aller se nourrir dans les plantations de palmiers à huile mais ils se retrouvent en conflit avec la population locale et, après avoir été chassés de leur habitat naturel, ils vont être chassés par l’Homme. S’ajoutent à cela les catastrophes naturelles dues au réchauffement climatique et tout est réuni pour que les orangs-outans ne soient bientôt plus qu’un souvenir.
Les mères Orang-outan sont tuées et les bébés se retrouvent sans défense. Ils sont capturés, utilisés dans les laboratoires, cirques… ou vendus sur les marchés comme une vulgaire marchandise.
Si ces changements d’habitude de consommation peuvent autant influer, c’est parce que la déforestation et la chasse s’additionnent à un autre problème de l’orang-outan : sa faible capacité de reproduction.
La reproduction est très lente : une femelle ne se reproduit pas avant l’âge de 10 ans (et 15 ans pour l’espèce de Sumatra) et met au monde un seul petit tous les six à huit ans.
Des sanctuaires recueillent les Orang-outan mais ils sont surchargés et ne peuvent plus les accueillir.
Les Orang-outan ne peuvent plus être remis en liberté en raison de l’absence de forêt. Les populations des Grands singes disparaissent tous les jours un peu plus et les quelques milliers d’individus restant se retrouvent privés d’une liberté totale et sont obligés de vivre dans un sanctuaire surchargé. De nombreuses personnes contribuent à l’amélioration et aux bonnes conditions de vie de ces primates mais nous devons les aider et nous en avons même l’entière responsabilité !!
Il faut arrêter de nous prendre pour des Dieux et cesser de satisfaire nos seuls désirs et plaisirs.