L’homme, un hétérotrophe inadapté à la consommation d’animaux
Les vrais carnivores ou omnivores (tels que l’ours, le renard) sont ceux qui tuent et mangent un animal cru et qui, en plus de ça, n’ont aucun dégout à le faire. Ils ont une musculature puissante pour chasser à grande vitesse, ils possèdent des griffes acérées pour attraper et blesser leur proie dans leur poursuite, ils ont de puissantes canines pour arracher et déchiqueter la peau, la chair et les os. Les vrais carnivores ne se contentent pas de manger la chair fraîche. Ils avalent les organes, le sang, les graisses, la moelle, les poils, jusqu’à ronger les os, plusieurs jours après la mort de la proie. La preuve en est que leur mâchoire ne peut s’articuler que de haut en bas (adaptée à déchiqueter). Les humains, tout comme nos plus proches ancêtres les primates, ont une mâchoire qui s’ouvre à la fois de bas en haut et de gauche à droite (adaptée à la mastication). C’est dernier sont des herbivores qui occasionnellement mangent de la chair animale crue.
La preuve comme quoi l’homme est inadapté à une alimentation carnée, c’est les maladies ou déséquilibres qu’il contracte à cause de celle-ci. Parlons du cholestérol. Le corps humain ne peut pas toléré une grande quantité de cholestérol (celui provenant de chair animale) contrairement aux carnivores/omnivores qui, eux, peuvent ingurgiter beaucoup de cholestérol sans que cela nuise à leur santé. En effet, l’intestin de ces derniers est très court comparativement à leur corps, leur permettant ainsi de digérer rapidement les déchets. Aucun animal vivant dans la nature n’a de problème de santé tel que des artères bouchées ou de crises cardiaques. L’homme, au contraire, se rend malade par sa consommation de produits carnés car son organisme ne peut pas aussi facilement éliminer ces déchets et le stock dans le corps. Une bombe à retardement !!
Encore un autre élément : nous avons des glandes salivaires développées ainsi qu’un haut niveau d’alcaline et de ptyaline. Ceci nous permet de digérer les végétaux. Les carnivores et les omnivores ont, quant à eux, la salive acide afin de digérer la chair animale.
C’est pour toutes ces raisons que l’homme est obligé de cuire et d’ajouter des épices, des fines herbes et des condiments pour camoufler la vraie saveur de la viande et la rendre appétissante. Car instinctivement, il ne la toucherait pas. Qui dans votre entourage aurait le courage de manger une viande crue et en apprécier le goût (et je ne parle pas du tartare, qui est d’une part agrémenté par des oignons, des herbes, du persil, du citron et d’autre part, intégré dans notre culture. Nous y avons été formaté).
La viande : une question de survie
Vous serez peut être nombreux à proclamer que l’Homme a toujours chassé depuis la nuit des temps et que manger de la viande est naturelle. N’oublions pas que les hommes préhistoriques n’avaient pas une vie aussi confortable et rassurante comme celle que nous connaissons de nos jours. Contrairement à l’homme moderne, nos ancêtres n’avaient aucune notion d’agriculture et devaient par conséquent trouver une façon rapide de se nourrir. La chasse était la pratique la plus efficace pour survivre. Leur vie pouvait donc se résumer à une lutte quotidienne, jonchée d’incertitude et d’angoisse.
La société moderne nous permet aujourd’hui de vivre dans la certitude de manger tous les jours à notre faim (du moins dans les pays développés). C’est elle, d’une certaine manière, qui nous a transformé au fils des siècles. Nous sommes désormais des animaux sédentaires ayant accumulés des connaissances sur l’agriculture et appris à maitriser des techniques permettant de se nourrir de la terre d’une façon pérenne. Manger de la viande n’est donc nécessaire que dans une situation d’urgence pour la survie.
Le fait de pouvoir tout manger ne veut pas dire que nous sommes biologiquement adapté à tout type d’aliment. Cette nuance n’est malheureusement que trop effacée par les discours de certains scientifiques qui tentent de nier la nature de l’être humain. Manger de la viande n’est pas naturel mais culturel. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous ne remettons jamais en question cette habitude alimentaire.
Il est temps aujourd’hui de suivre sa vraie nature, tant pour le respect des animaux que le respect de notre propre corps.