Ôphoenix a ouvert ce débat sur la question éthique qui vise à dénoncer les conditions d’élevage et de vie imposées à ces animaux. Une société hyper-capitaliste qui transforme ces pauvres bêtes en simples marchandises pour son seul intérêt. Des êtres sensibles qui ne sont pas reconnues comme tel puisqu’ils dépendent toujours du régime des biens. L’industrie laitière, deuxième moteur économique du pays, se donne bonne conscience en faisant croire qu’elle se soucie du bien-être animal. Une hypocrisie sans précédent! Comment peut-on prétendre se soucier du bien-être lorsqu’on peut lire » le manque à gagner » ou « la performance zootechnique de l’animal ». C’est d’ailleurs par le langage que l’on instrumentalise ces animaux, en les comparant à des machines. Comment peut-on croire que cette industrie se soucie réellement du bien-être des vaches quand ce système leur réserve bien des souffrance: insémination artificielle tous les ans, la traite deux fois par jour, la séparation de leur bébé et enfin les abattoirs (la fameuse « réformation », quel euphémisme!), une mort violente et prématurée.


Ôphoenix aborde également un impact sociétal des produits laitiers et souvent négligé : La société sexualise les seins de la femme en faisant oublier leur rôle premier: celui de nourrir. Voila pourquoi certaines femmes voient dans l’allaitement un acte malsain, presque incestueux! En réalité, il n’y a rien de plus beau et naturel que de voir une femme qui nourrit son enfant. Car après tout, la nature est faite comme cela. Tous les animaux le font. Pourquoi en avoir honte? L’association « sein » et « sexe » devient de plus en plus évidente. En effet, l’industrie du cinéma dévoile très souvent la nudité de la femme et l’associe avec la séduction (un peu trop érotique, à notre goût). Entre femme fatale et femme objet, la frontière est floue. On cultive ainsi une sorte de culpabilité à être une femme naturelle, car trop proche des animaux (qui eux ne sont pas « sexy »).
Le débat s’est terminé par la partie « Santé » afin de dénoncer la dangerosité de la consommation du lait. Tout comme les autres mammifères, l’homme ne devrait plus boire du lait à partir du moment où il est sevré (3-4 ans). C’est la raison pour laquelle, le lait est non seulement inutile d’un point de vue nutritionnel mais aussi dangereux à long terme (risque de cancer, ostéoporose). D’ailleurs, les pays qui consomment le moins de laitage ne sont que très peu affectés par ces maladies précitées. En revanche, les pays consommateurs de produits laitiers voient davantage leur population atteinte l’ostéoporose. Le calcium animal ne s’absorbant qu’à 40% (contrairement au calcium végétal qui lui se fixe à 70/90%), les 60% restants deviennent un déchet pour le corps. Des alternatives ont été communiquées au public, telles que les sources de calcium végétal: certains légumes (brocolis, chou frisé), légumineuses (haricot blanc, rouge, lentille, soja), et fruits (abricot, figue, orange, amande, pistache).


Force est de constater que ce débat a ouvert les yeux de certains et nous espérons que cela influencera leur choix de consommation. Ôphoenix a conclu le débat par le message suivant: c’est par notre consommation que nous pouvons combattre un système et changer ses règles du jeu. La responsabilité de transformer la société nous appartient à tous, sans exception.