L’engouement de la part des politiques pour faire respecter « le bien-être animal » n’est qu’une hypocrisie de plus pour nous faire accepter l’inacceptable. Cette « soi-disant » préoccupation n’est en réalité qu’une manière de faire l’impasse sur une question d’ordre philosophique. Comment peut-on penser au bien être si c’est pour qu’ensuite l’animal soit tué – qui plus est, dans d’atroces souffrances ? Bien les traiter pour mieux les tuer ? Une Incohérence et absurdité totale !
Ne serais-ce pas plutôt pour nous déculpabiliser de ce qu’on leur réserve dans les couloirs de la mort ? Cet objectif du bien-être ne serait-il pas une façon de se donner bonne conscience face à l’acte le plus condamnable par notre société et par nos religions, autrement dit TUER.
« Tu ne tueras point. » On voit bien que ce commandement sacré qui nous tient tant à cœur n’est pas respecté dans son universalité. Il est entaché d’une discrimination envers certains animaux que nous ne pouvons plus nier. Quel vrai argument pourrait-on avancer pour justifier l’idée selon laquelle tuer un animal (en lui privant de sa liberté au passage) serait moins immoral que tuer un être humain.
Cela pose le problème de la sacralisation de la vie humaine face à l’indifférence que nous octroyons à la valeur de la vie animale. Il n’est pas question de dire que la vie humaine ne devrait pas être respectée. Mais qu’est ce qui nous fait penser que la vie animale serait moins respectable que celle des humains ? La manipulation que l’Homme s’autorise sur la vie des animaux n’en est pas moins une preuve de son anthropocentrisme et de son attitude dominatrice.
Certains justifient ce comportement de bourreau en prônant l’inexistence de conscience chez l’animal. Si l’on suit cette logique, cela voudrait dire qu’une personne qui serait morte cliniquement parlant (et qui par conséquent ne serait consciente de rien puisque le cerveau ne fonctionnerait plus) pourrait faire l’objet de manipulation scientifique ou de dégradations physiques sans que cela ne pose aucun problème éthique ? Non seulement l’inexistence d’une conscience ne pourrait pas justifier un tel comportement, mais en plus, cette idée d’inexistence n’est autre que le fruit de la vision égocentrique de l’être humain. En effet, L’animal a bien une conscience. Des preuves scientifiques sur la conscience animale s’accumulent de jours en jours. Bien que cela puisse froisser certaines croyances, il est temps aujourd’hui de dépasser cette fausse idée selon laquelle l’Homme serait une exception.
voir aussi l’article: l’homme est un animal
Un débat pourrait être engagé concernant l’influence de certaines religions amenant la sacralisation de l’homme (quoi que) et la dite infériorité prônée et admise de l’animal notamment dans notre société occidentale.